En France, 10 milliardaires contrôlent notre information. Impossible de passer une journée sans lire, entendre ou regarder un de leur porte-voix. Pourquoi de grands industriels milliardaires investissent-ils, souvent à perte, dans le secteur des médias? Découvrez avec Osons Causer les rouages de ce jeu d’influence qui anime la grande famille des milliardaires français au mépris de notre démocratie.
Liste des 30 premiers sites web « indépendants » d’information :
AgoraVox est un site Web d’opinion sur l’actualité alimenté par des rédacteurs volontaires et non professionnels, créé par Carlo Revelli et Joël de Rosnay en mars 2005. Inspiré au départ du modèle coréen OhmyNews, AgoraVox s’inscrit dans la lignée des journaux communautaires L’Écho du village (1998) et Indymedia (1999). La politique éditoriale, telle qu’elle est définie sur le site, prône la « publication d’informations thématiques inédites, détectées par les citoyens ».
Selon le Reuters Institute for the Study of Journalism de l’université d’Oxford, « AgoraVox est un des plus importants exemples en Europe en ce qui concerne les sites web dédiés au journalisme citoyen ».
En avril 2009, près de 40 000 volontaires étaient inscrits en tant que rédacteurs sur la version francophone. Ils sont 70 000 en avril 2011. À cette date, le site comptait plus de 1 900 modérateurs volontaires. Une version italienne du site a été lancée à la fin de l’année 2008. De nombreuses déclinaisons ont également vu le jour : AgoraVox TV, NaturaVox, EducaVox et CareVox.
Selon Statshow, en 2014, le site agoravox.fr approche quotidiennement les 20 000 visiteurs uniques et Agoravox.tv dépasse les 5 000 visiteurs uniques. Le site est classé 2 489e en France, en octobre 2015.
Basta ! est un site français d’actualité lancé en 2008. Pure player traitant de l’actualité économique, sociale et environnementale, il est reconnu comme « service de presse en ligne d’information politique et générale ». Il se définit comme une « agence d’informations indépendantes sur l’environnement et les alternatives sociales ».
Il publie chaque semaine des enquêtes, reportages, grands entretiens, tribunes, vidéos. Une partie des articles et photos publiés sur le site sont sous licence Creative Commons.
Le site est édité depuis décembre 2008 par l’association Alter-médias, également éditrice de l’Observatoire des multinationales. En 2014, il est animé par une équipe de six journalistes salariés et de militants associatifs.
L’Observatoire des multinationales, lancé en 2013, « offre, en accès libre, une pléthore d’articles et de liens-ressources : enquêtes sur les entreprises, dossiers sur l’industrie textile ou l’avenir du nucléaire, classement des banques « qui financent le plus l’extraction de charbon », etc ». « Ces sites permettent de prendre du recul sur la communication très maîtrisée des grands groupes, de mieux mesurer l’impact de leurs activités et, éventuellement, de les interpeller sur leurs responsabilités. ».
En 2014, la fréquentation du site est de 450 000 lecteurs par mois environ. En janvier 2012, environ 200 000 lecteurs se rendaient chaque mois sur Basta !, soit le double par rapport à 2011. Le site est classé 4 642e en France, en octobre 2015.
En 2007, Reporterre est relancé sur internet afin d’informer sur les liens entre la crise écologique, les injustices sociales et les menaces sur les libertés.
Début 2013, une association s’est constituée pour structurer le site, l’animer collectivement et le développer : La Pile (Association pour une presse indépendante, libre et écologique). Elle est présidée par Olivier Mugler.
Le rédacteur en chef du site est Hervé Kempf, ancien journaliste du Monde qui quitta le journal après la prise de contrôle du Monde par messieurs Berger, Niel et Pigasse, comme il l’explique dans sa lettre ouverte.
Le « quotidien de l’écologie » veut proposer des informations claires et pertinentes sur l’écologie dans toutes ses dimensions, ainsi qu’un espace de tribunes pour réfléchir et débattre. « Dans toutes ses dimensions signifie que pour nous, l’écologie est politique, et ne peut se réduire à des questions de nature et de pollution – même si nous suivons attentivement ces questions vitales. L’écologie engage le destin commun, engage l’avenir, sa situation découle largement des rapports sociaux : c’est donc bien une écologie politique et sociale que Reporterre présente et discute. »
Impartial et non partisan, Reporterre est en empathie avec les mouvements écologiste, altermondialiste, et alternatif. Sa vision de la situation présente de la planète est que la crise écologique en est le problème fondamental.
Il entend aussi relayer toutes les initiatives qui montrent que les alternatives au système dominant sont possibles et réalistes.
Reporterre produit des contenus propres rédigés par ses collaborateurs réguliers ou amis. Il accueille aussi des textes provenant d’autres sources, et notamment des associations et des citoyens
Le site est classé 3 724e en France, en octobre 2015.
http://www.egaliteetreconciliation.fr/ Égalité et Réconciliation est une association politique fondée en juin 2007 par son président Alain Soral ainsi que par Jildaz Mahé O’Chinal et Philippe Péninque, deux anciens responsables du Groupe union défense(GUD).
Elle est d’abord très proche du Front national, avant de prendre ses distances avec lui. Elle se définit comme « nationaliste de gauche », mais elle est classée à l’extrême droite par la plupart des observateurs. Appelant à dépasser les clivages sur plusieurs plans — partisans, ethniques, religieux et sociaux —, elle entend lutter contre les libéraux-libertaires, le mondialisme et le sionisme.
Au printemps 2013, il « enregistrait 3,8 millions de visites, 14,5 millions de pages vues, et un peu moins d’1 million de visiteurs par mois ». Le site de mesure d’audience Alexa classe alors le site d’Égalité et Réconciliation au rang 238 à l’échelle de la France, soit une audience proche d’un pure player comme Atlantico.
En octobre 2014, il se place au 213e rang, devant Mediapart (251e) et Atlantico (280e). En 2015, le site « frôle les 7 millions de visiteurs uniques chaque mois. Le site est classé 442e en France, en octobre 2015.
Mr Mondialisation est un think tank informel et citoyen francophone à visée internationale. Son objectif principal est d’alimenter le débat libre dans la sphère publique autour des grands sujets mondiaux et locaux de notre temps.
D’orientation résolument Humaniste, Mr Mondialisation se veut être une entité adogmatique, apartisane et hermétique aux théories qui ne soient pas motivées par la raison. Nos convictions nous poussent cependant à défendre les droits Humains et Universels mais également les “droits de la Terre”. S’il s’avérait nécessaire de placer ce personnage symbolique dans une mouvance intellectuelle, ce serait celle des Simplicitaires, ces Objecteurs de Croissance qui font le choix d’une vie simple, loin des sirènes de la société de consommation.
Mr Mondialisation postule à partir d’éléments factuels que l’objectif politico-économique de la Croissance résulte d’un dogme soumettant les institutions à des impératifs de productivité toujours plus élevés. C’est pourtant cette recherche de productivité intensive et déraisonnée qui est à l’origine d’une majeure partie de nos problèmes environnementaux et sociaux. Dès lors, l’outil de la croissance ne peut plus représenter à lui seul, selon nous, le bien-être d’une population déjà développée. Paradoxalement et jusqu’à un certain niveau de production, c’est le développement qui permet de combler les besoins essentiels d’une population. Nous alimentons donc la réflexion autour d’une autre manière de concevoir la société dans sa dimension productive et sociale tout en préservant un idéal de Liberté, d’Égalité et de Fraternité.
Le site est classé 2 245e en France, en octobre 2015.
Les Moutons Enragés est un site français alternatif et indépendant d’actualité, administré par deux moutons très enragés et leur équipe de bénévoles. Qui sont ces deux moutons?
Nous sommes deux moutons non pas enragés mais très enragés qui en avons marre de tous ces petits secrets de l’actualité, nous méritons d’avoir une meilleure info, vous aussi. Nous ne sommes pas journalistes, sociologues, politologues ni analystes financiers, nous sommes de simples internautes passionnés par l’information en général avec une petite tendance à chercher la petite bête voire à « touiller la merde »! Deux caractères, deux styles :
Voltigeur : grande rebelle qui peut se montrer aussi délicate qu’un barbecue au napalm ou une séance de jardinage à la tractopelle (surtout si on la cherche), son domaine de prédilection est tout ce qui touche aux secrets quelle que soit l’organisation visée. Généreuse, incisive, franche et entière, elle est un pilier incontournable du blog et du forum. N’oublions pas également sa nature écolo, voire même complètement verte (non j’ai pas dit extra-terrestre), révolutionnaire et pleine de sagesse.
Moi: Grand curieux qui préfère l’info dans la rigolade que le sérieux dans la déprime, si un jour j’annonce la fin du monde cela sera avec un jeu de mot bien pourri, le message restera quand même suffisamment clair pour que vous puisiez vous planquer. Je suis l’organisateur du trouble ambiant sur le blog et le forum, le fouteur de bordel, l’administrateur pour les puristes. Un peu barge, révolté de la dernière heure (Merci Voltigeur), curieux et utopiste complet avec malgré tout, les pieds bien sur terre.
Notre but: faire passer l’information avant tout, quel que soit le moyen, le principal étant que l’information circule. Même si la plupart des articles sont piochés à gauche et à droite, voire à l’extrême gauche et logiquement « du même côté inverse à droite parallèlement à la gauche », l’information est de toute manière généralement vérifiée et vérifiable. Faire passer l’info, c’est une bien belle chose, mais elle est vaine si le cri lancé n’est entendu par personne, n’hésitez pas à nous laisser vos avis, questions, remarques et précisions dans les commentaires.
Le site est classé 2 431e en France, en octobre 2015.
Alternatives économiques a été fondée par l’économiste Denis Clerc en réaction au slogan « There is no alternative » de Margaret Thatcher. Depuis le premier numéro de novembre 1980 tiré à 2 000 exemplaires, ses ventes ont continuellement augmenté pour atteindre aujourd’hui plus de 1 000 000 exemplaires/an. Alternatives économiques a un chiffre d’affaires de plus de sept millions d’euros. En 2012, la société était déficitaire d’environ 73 000 euros.
Le journal n’est pas adossé à un groupe de presse et vit principalement de ses ventes. Il reçoit néanmoins des aides directes de l’État français à hauteur de 29.736 € pour l’année 2014 (142.702€ en comptant les aides indirectes).
Sur le plan juridique, Alternatives économiques est une Société coopérative et participative (Scop). En conséquence, elle appartient à ses salariés. Une association de lecteurs et une société des lecteurs se sont aussi constituées autour de la revue.
En 1995 la revue lance la Lettre de l’insertion par l’activité économique traitant des questions d’emploi, de chômage et d’insertion des personnes en difficulté sur le marché du travail. Puis, son activité s’est étendue avec la publication du magazine Alternatives internationales, en coopération avec l’hebdomadaire Télérama la première année, avec Libération entre 2007 et 2010, puis seul après cette date. La coopérative édite aussi le trimestriel L’Économie politique contenant des articles de recherche en économie.
Proche du keynésianisme, Alternatives économiques traite également des thèmes altermondialistes et se montre critique vis-à-vis du néolibéralisme et de l’école néoclassique. Le journal revendique explicitement une ligne éditoriale « de gauche ».
Le site est classé 3 977e en France, en octobre 2015.
RussEurope est le carnet de Jacques Sapir, économiste français, qui a pour fonction de rendre accessible ses travaux, qu’il s’agisse de working papers, de note de positionnement ou de notes brèves, portant sur l’économie européenne et sur la Russie. Il comprend des textes qui portent à la fois sur la crise de l’Euro et les origines de cette crise et sur l’économie de la Russie (depuis les problèmes macroéco- nomiques jusqu’à ceux de l’économie régionale, en passant par la finance).
Diplômé de l’IEPP en 1976, Jacques Sapir a soutenu un Doctorat de 3ème cycle sur l’organisation du travail en URSS entre 1920 et 1940 (EHESS, 1980) puis un Doctorat d’État en économie, consacré aux cycles d’investissements dans l’économie soviétique (Paris-X, 1986).
A enseigné la macroéconomie et l’économie financière à l’Université de Paris-X Nanterre de 1982 à 1990, et à l’ENSAE (1989-1996) avant d’entrer à l’ École des Hautes Études en Sciences Sociales en 1990. Il y est Directeur d’Études depuis 1996 et dirige le Centre d’Études des Modes d’Industrialisation (CEMI-EHESS). Il a aussi enseigné en Russie au Haut Collège d’Économie (1993-2000) et à l’Ecole d’Économie de Moscou depuis 2005.
Il dirige le groupe de recherche IRSES à la FMSH, et co-organise avec l’Institut de Prévision de l’Economie Nationale (IPEN-ASR) le séminaire Franco-Russe sur les problèmes financiers et monétaires du développement de la Russie.
Le site est classé 2 539e en France, en octobre 2015.
Les Crises est un blog d’information économique animé par l’association DiaCrisis depuis 2011. Blog fondé par Olivier Berruyer, diplômé de l’Institut de Science Financière et d’Assurances et de l’EM-Lyon, actuaire, profession chargée de la gestion du risque dans l’assurance et la finance.
Il a pour buts la recherche, l’information et l’éducation du public à propos des crises de toute nature auxquelles est ou sera confrontée notre Société et l’amélioration des moyens dont elle dispose pour les comprendre, en diminuer l’ampleur et les gérer. S’opposant aux économistes, qui selon lui sont trop centrés sur leur domaine et sur des modèles mathématiques, il attribue les crises à leur aveuglement et à celui des hommes politiques, qui croient à une croissance qu’il juge impossible.
Le site est classé 2 862e en France, en octobre 2015.
News360x, un autre regard sur l’actualité.
Ne soyez pas que des spectateurs, soyez acteurs de votre vie. Prenez l’info entre vos mains avec News360x.
Le site a été fondé en 2012 par un certain Mickael. Je n’ai pas trouvé beaucoup d’informations sur News360x.
Si vous avez plus d’informations, merci de m’en faire part pour mettre à jour cette article.
Le site est classé 4 720e en France, en octobre 2015.
Acrimed (Action critique Médias ») est une association française de critique des médias, proche de la gauche antilibérale, créée en 1996 à l’initiative d’ Henri Maler et de quelques autres dont Patrick Champagne, sociologue, dans la foulée du mouvement social de novembre et décembre 1995 et dans le sillage d’un appel à la solidarité avec les grévistes, en réponse à la façon dont les grands médias auraient pris parti contre ce mouvement et neutralisé l’expression de ses acteurs.
Auto-constituée en « Observatoire des médias », attentive à la vérification des faits, Acrimed réunit des journalistes et des salariés des médias, des chercheurs et des universitaires, des acteurs de la vie associative et politique. Association adhérente d’Attac jusqu’en 2008, Acrimed s’inscrit dans le mouvement altermondialiste.
Depuis octobre 2011, Acrimed publie par ailleurs une revue papier trimestrielle, le magazine Mediacritique(s).
L’association résume ses objectifs en quatre points : « informer, contester, proposer, mobiliser ». Acrimed se donne pour but « d’intervenir publiquement, par tous les moyens à sa disposition, pour mettre en question la marchandisation de l’information, de la culture et du divertissement, ainsi que les dérives du journalisme quand il est assujetti aux pouvoirs politiques et financiers et quand il véhicule le prêt-à-penser de la société de marché. »
S’appuyant sur les analyses critiques d’économie et de sociologie des médias et du journalisme — et notamment sur les travaux de Pierre Bourdieu et Noam Chomsky —, l’association se donne pour objectifs d’ « informer sur l’information », sur son contenu et sur les conditions de sa production, ainsi que d’analyser les effets de la subordination des métiers du journalisme aux pouvoirs économiques qui dominent les médias et aux pouvoirs politiques qui les maintiennent sous tutelle.
Selon Acrimed, cette situation explique largement la transgression répétée des règles de la déontologie journalistique. Parmi les cibles de l’association, on retiendra la critique de toutes les formes de connivence pratiquée par une minorité de journalistes qui occupent les sommets de la profession, ainsi que la contestation des « intellectuels médiatiques » dont elle déplore l’omniprésence dans les médias, laquelle omniprésence générerait un appauvrissement de la pluralité des points de vue.
Le site est classé 6 130e en France, en octobre 2015.
Réseau Voltaire International est un réseau de presse non-alignée, spécialisé dans l’analyse des relations internationales, créé à l’initiative de l’intellectuel français Thierry Meyssan.
Issus de familles politiques, de milieux sociaux et de cultures variés, les membres du Réseau Voltaire se reconnaissent dans les dix principes énoncés en 1955 par la conférence de Bandung.
Le Réseau Voltaire pour la liberté d’expression est une association à but non lucratif française, fondée en 1994 au Parlement européen et dissoute en 2007. Selon ses statuts, son but était « la promotion de la Liberté et de la Laïcité » et « l’émancipation des individus face aux dogmes et aux empires ». Au début des années 2000, elle se présente comme « réseau de presse non-alignée ». À partir de 2002 et de la publication du livre L’Effroyable Imposture par son président Thierry Meyssan, le Réseau Voltaire se fait le diffuseur des théories du complot sur les attentats du 11 septembre 2001. L’association est dissoute en France en 2007, et installe ensuite ses moyens médiatiques au Liban. Le Réseau Voltaire prend alors officiellement le nom de Réseau Voltaire International. Thierry Meyssan devient politiquement proche de l’Iran, du Hezbollah et du gouvernement syrien de Bachar el-Assad.
Au cours du second trimestre 2011, Voltairenet.org a reçu en moyenne 1 464 475 visites par mois, provenant de 760 524 IP distinctes, et affichant 6 833 917 pages. Plus de la moitié des visiteurs résident en France, aux États-Unis, au Mexique et en Espagne. 25 % des visiteurs ont moins de 34 ans, 6 % seulement ont entre 35 et 54 ans, 69 % ont plus de 55 ans. Plus de la moitié des visiteurs ont un diplôme universitaire. Le site est classé 4 343e en France, en octobre 2015.
Politis est un hebdomadaire français d’actualités, dont la rédaction est dirigée par Denis Sieffert depuis 1996. Fondé en 1988 par Bernard Langlois et d’autres journalistes parmi lesquels Jean-Paul Besset, Michel Naudy, Rémy Galland. Il traite d’actualité politique et sociale et se réclame de la gauche antilibérale et écologiste. Ce journal est membre fondateur de l’association Attac-France. Par ailleurs, Politis se dit attaché à la « défense des services publics et des biens communs de la société » » et refuse le « marché omnipotent où tout s’achète et tout se vend » ainsi que l’idéologie du choc des civilisations.
Le journal est désormais édité par la SAS Politis, une société par actions simplifiée au capital de 446 000 euros. Parmi ses actionnaires, on retrouve l’association « Pour Politis » (65 % du capital), ainsi que Christophe Kantcheff, Denis Sieffert, Pascal Boniface, Laurent Chemla, Valentin Lacambre et Jean-Louis Gueydon de Dives.
L’association « Pour Politis » s’est créée afin de sauver le journal en 2006. L’association compte 1 500 lecteurs adhérents. Elle a permis de recueillir 941 000 € auprès de lecteurs.
En 2014, l’hebdomadaire et l’association Pour Politis lance une campagne d’abonnements afin de pérenniser le journal. Avec un déficit de 99 000 euros pour l’année 2013 « presque entièrement imputable à la vente au numéro, alors que les abonnements se maintiennent et que les abonnements web, encore marginaux, progressent doucement », Politis affirme avoir besoin de 800 nouveaux abonnés pour ne pas connaître une nouvelle crise.
En 2013, le site Internet de l’hebdomadaire et les blogs génèrent chaque mois 250 000 visiteurs uniques soit 9 400 visiteurs par jour. Le site est classé 8 354e en France, en octobre 2015.
L’agence Info Libre est une équipe composée de sept journalistes amateurs et indépendants et d’un dessinateur cherchant à créer une agence de presse. Son objectif est de remettre au premier plan les informations les plus importantes pour nous tous.
Les médias « mainstream » ne remplissent plus, selon eux, leur fonction d’informateur auprès du grand public et ne respectent plus aucune forme de déontologie, étant au service d’intérêts financiers supérieurs. C’est pourquoi l’Agence Info Libre tente, humblement, de « reprendre le flambeau » de l’information sur la scène nationale et internationale. Ils estiment que la liberté d’expression est sacrée et que toute opinion, quelle qu’elle soit, a sa place dans le débat public (dans le respect de la loi). Ils ne se ferment à aucun sujet et ils tentent de donner la parole à un maximum de personnes avec pour objectifs l’impartialité et l’ouverture des perspectives de réflexions.
L’intégralité de l’équipe de l’Agence Info Libre s’engage à respecter les dix points de la charte de Munich, déontologie fondamentale du journaliste.
Le site est classé 6 176e en France, en octobre 2015.
Paul Jorion est titulaire de la chaire « Stewardship of Finance » à la Vrije Universiteit Brussel. Il est également chroniqueur aux quotidiens Le Monde, L’Écho et aux magazines Trends-Tendanceset Imagine. Il fait partie du Haut comité pour l’avenir du secteur financier belge ainsi que du Groupe de réflexion sur l’économie positive dirigé par Jacques Attali. Il est diplômé en sociologie et en anthropologie sociale (Docteur en Sciences Sociales de l’Université Libre de Bruxelles). Il a enseigné aux universités de Bruxelles, Cambridge, Paris VIII et à l’Université de Californie à Irvine. Il a également été fonctionnaire des Nations-Unies (FAO), participant à des projets de développement en Afrique.
Paul Jorion a travaillé de 1998 à 2007 dans le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix. Il avait préalablement été trader sur le marché des futures dans une banque française. Il a publié un ouvrage en anglais relatif aux répercussions pour les marchés boursiers de la faillite de la compagnie Enron : Investing in a Post-Enron World (McGraw-Hill 2003). Il a publié, La crise du capitalisme américain (La Découverte 2007 ; Le Croquant 2009), L’implosion. La finance contre l’économie : ce que révèle et annonce « la crise des subprimes » (Fayard 2008), La crise. Des subprimes au séisme financier planétaire (Fayard 2008), L’argent, mode d’emploi(Fayard 2009), Comment la vérité et la réalité furent inventées(Gallimard 2009), Le prix (Le Croquant 2010), Le capitalisme à l’agonie (Fayard 2011), La guerre civile numérique (Textuel 2011),Misère de la pensée économique (Fayard 2012) et La survie de l’espèce (Futuropolis/Arte 2012) avec Grégory Maklès.
Ses ouvrages les plus récents sont Comprendre les temps qui sont les nôtres (Odile Jacob 2014) et Penser l’économie autrement(Fayard 2014) avec Bruno Colmant. Penser tout haut l’économie avec Keynes paraîtra en septembre 2015.
Le site est classé 7 892e en France, en octobre 2015.
OJIM, http://www.ojim.fr/ L’Observatoire des journalistes et de l’information médiatique est association loi 1901, on y retrouve « un groupe de citoyens intéressés par le monde de l’information, son évolution, son influence, et ses dérives » dont Claude Chollet, ancien directeur international des Laboratoires Beaufour-IPSEN International.
« L’idée était dans l’air depuis longtemps mais elle était désincarnée, sans porteur de projet », analyse-t-il, alors que le très gauchiste Acrimed peine et que Robert Ménard « réfléchit à quelque chose » pour remplacer le trimestriel Médias qu’il arrête. Son objectif ? « Informer sur ceux qui nous informent ». Parce qu’« une meilleure connaissance du monde journalistique et des médias favorise une véritable démocratie et une éthique civique ».
En effet, « le quatrième pouvoir est devenu le premier pouvoir. Celui qui fait et défait les réputations. Celui qui modèle l’opinion », explique la rubrique « Qui sommes-nous ? » du site de l’observatoire. « Assailli par des milliers de messages, le lecteur, l’auditeur, le spectateur est souvent dans un état de sidération. Nous souhaitons l’aider à prendre du recul, à mieux comprendre d’où vient l’information et comment elle peut parfois être filtrée ou biaisée. »
Projet « d’intérêt général » selon son fondateur, l’OJIM propose des informations et des décryptage sur l’actualité des médias. Déjà dix portraits de stars du paysage audiovisuel français (avec « parcours militant » et revenus) ont été mis en ligne sur le site de l’observatoire dont ceux de Pascal Clark, Nicolas Demorand, Thomas Legrand, Yves Calvi, Joseph Macé-Scaron…« 50 autres sont sur le feu », indique Claude Chollet. Une infographie sur les réseaux médiatique est aussi en cours de réalisation.
Un projet vraiment ambitieux, donc, avec un rédacteur en chef, un webmestre et des rédacteurs rémunérés. « Participatif » aussi, précise Claude Chollet. L’OJIM ne dépend que de dons de particuliers.L’observatoire à lancé une pétition pour demander la réintégration de Robert Ménard, fondateur de Reporters sans frontières, à Itélé.
Le site est classé 10 819e en France, en octobre 2015.
Investig’Action, c’est le collectif qui anime le site michelcollon.info. Leur newsletter vous propose chaque semaine des articles venus du monde entier, des vidéos à contre-courant et aussi des test – médias vous aidant à décoder l’info. La voix de ceux qu’on n’entend pas dans les médias traditionnels. La voix des sans-voix.
Ce collectif réalise aussi des livres comme Israël, parlons-en !, Les 7 péchés d’Hugo Chavez, La Stratégie du chaos (Impérialisme et islam)… et des films documentaires comme Bruxelles – Caracas, Les Damnés du Kosovo, et bientôt un film sur l’Afrique. « Soucieux d’aller à la rencontre des gens, nous participons à de nombreux débats, animons un forum et organisons également des séminaires de formation. »
Leur but ? Mettre en pratique ce que revendiquait l’écrivain Jean-Paul Sartre : « On croit que la liberté d’information, le droit à la liberté de la presse, c’est un droit du journaliste. Mais pas du tout, c’est un droit du lecteur du journal. C’est-à-dire que ce sont les gens qui ont le droit d’être informés. Ce sont les gens qui travaillent dans une entreprise, dans un chantier, dans un bureau qui ont le droit de savoir ce qu’il se passe et d’en tirer les conséquences. »
Le site est classé 12 298e en France, en octobre 2015.
Le Saker Francophone http://lesakerfrancophone.net/ est un groupe de citoyens francophones qui désire faire partager au public francophone des analyses venues du monde entier et exprimées dans d’autres langues. Rendre accessible la pensée dissidente où qu’elle se trouve.
SOURCE/https://bonnesnouvellesinfo.wordpress.com/2015/10/06/sites-dinformation-independants/